Par quelle “magie” les plantes contiennent-elles des substances capables de nous guérir, nous, les humains ? Comment expliquer que le millepertuis éloigne les symptômes de la dépression ; que l’échinacée renferme un secret capable d’éviter à notre espèce de tomber malade ou que la grande camomille sache spécifiquement calmer les signaux neurobiologiques à l’origine des douleurs migraineuses ?
Par quelle “magie” les plantes contiennent-elles des substances capables de nous guérir, nous, les humains ? Comment expliquer que le millepertuis éloigne les symptômes de la dépression ; que l’échinacée renferme un secret capable d’éviter à notre espèce de tomber malade ou que la grande camomille sache spécifiquement calmer les signaux neurobiologiques à l’origine des douleurs migraineuses ?
Surprenante, et cependant logique à la réflexion, la première explication de la “magie” des plantes tient en un mot : l’évolution, telle que Darwin l’a théorisée. Sachant qu’il ne faut voir ici nulle bienveillance, nul acte d’altruisme de la part des plantes. “Non, la nature ne nous veut pas du bien. Elle peut même parfois être très dangereuse et recèle de véritables poisons” , souligne Pierre Champy, professeur au laboratoire Chimie des substances naturelles et responsable de l’enseignement de phytothérapie à l’université Paris-Sud.
“Poison” : le mot-clé est lâché, même s’il paraît fort. Car la toxicité est justement la première vocation d’une bonne part des substances synthétisées par les plantes. Immobiles, incapables de fuir les nombreuses attaques qu’elles subissent de la part d’herbivores et de nuisibles en tout genre, les plantes n’ont disposé que de la guerre chimique comme moyen de riposte. Plus exactement, ce sont celles capables, par le jeu de la sélection naturelle, de synthétiser des substances au goût amer, à l’odeur désagréable ou, plus généralement, aux effets délétères, voire mortels sur l’organisme de leurs assaillants, qui ont vu augmenter leurs chances de survivre, de se reproduire et de transmettre à leur descendance ces armes chimiques. Des armes chimiques que l’homme a ensuite détournées à son usage.
Voici donc le cœur de l’explication de cette “magie” des plantes : c’est à travers leurs interactions avec leurs agresseurs, dont nous faisons partie, qu’elles ont peu à peu mis en place leurs mystérieux et prodigieux pouvoirs, plus chimiques, finalement, qu’alchimiques.
Par quelle “magie” les plantes contiennent-elles des substances capables de nous guérir, nous, les humains ? Comment expliquer que le millepertuis éloigne les symptômes de la dépression ; que l’échinacée renferme un secret capable d’éviter à notre espèce de tomber malade ou que la grande camomille sache spécifiquement calmer les signaux neurobiologiques à l’origine des douleurs migraineuses ?
Surprenante, et cependant logique à la réflexion, la première explication de la “magie” des plantes tient en un mot : l’évolution, telle que Darwin l’a théorisée. Sachant qu’il ne faut voir ici nulle bienveillance, nul acte d’altruisme de la part des plantes. “Non, la nature ne nous veut pas du bien. Elle peut même parfois être très dangereuse et recèle de véritables poisons” , souligne Pierre Champy, professeur au laboratoire Chimie des substances naturelles et responsable de l’enseignement de phytothérapie à l’université Paris-Sud.
“Poison” : le mot-clé est lâché, même s’il paraît fort. Car la toxicité est justement la première vocation d’une bonne part des substances synthétisées par les plantes. Immobiles, incapables de fuir les nombreuses attaques qu’elles subissent de la part d’herbivores et de nuisibles en tout genre, les plantes n’ont disposé que de la guerre chimique comme moyen de riposte. Plus exactement, ce sont celles capables, par le jeu de la sélection naturelle, de synthétiser des substances au goût amer, à l’odeur désagréable ou, plus généralement, aux effets délétères, voire mortels sur l’organisme de leurs assaillants, qui ont vu augmenter leurs chances de survivre, de se reproduire et de transmettre à leur descendance ces armes chimiques. Des armes chimiques que l’homme a ensuite détournées à son usage.
Voici donc le cœur de l’explication de cette “magie” des plantes : c’est à travers leurs interactions avec leurs agresseurs, dont nous faisons partie, qu’elles ont peu à peu mis en place leurs mystérieux et prodigieux pouvoirs, plus chimiques, finalement, qu’alchimiques.
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